A vos marques, prêts… ! Par Ely Ould Sneiba

A vos marques, prêts… ! Par Ely Ould Sneiba
En Mauritanie, tout celui qui ne prêche pas la confusion linguistique comme le veulent les militants de la négritude est ipso facto taxé de chauvinisme. Aussi, tout mauritanien patriote sincère qui reconnaît à la langue arabe sa place et son rôle naturel de langue de l’État mauritanien, de l’unité de sa nation multiethnique et refuse l’exclusivité de la langue française est automatiquement accusé d’être un indécrottable chauvin.

Bof ! Voici une définition basanée du chauvinisme donnée par un chauvin parmi les chauvins :
‘’Le chauvin, c’est qui ?
Le chauvin se dit de tout Malien mûr qui refuse de parler le bambara parce que les Bambaras ne parlent pas sa langue maternelle à lui, et voudrait imposer une langue-arbitre étrangère.
Le chauvin est aussi tout Sénégalais mûr qui rejette le wolof pour les mêmes raisons. Le chauvin est également tout Mauritanien mûr qui se comporte de la même façon au mépris de la constitution de son pays, de son Histoire et de la réalité ambiante. Contrairement aux Bambaras et aux Wolofs, presque tous les Mauritaniens vont à l’école coranique en bas âge pour apprendre l’arabe et continuent avec dans un système éducatif officiellement franco-arabe.
Même si l’école n’était pas ainsi, celui qui vit ou séjourne longuement en Chine, finit toujours par parler le mandarin sans aller à l’école, parce que l’immersion est une école.
Comment ne pas réussir son apprentissage linguistique quand l’ambiance s’y prête ? La rue, le souk, la presse, la radio, la télévision, tout invite à apprendre la langue ambiante pour comprendre, communiquer et interagir avec la majorité de la population.
Une Nation qui évolue avec un corps d’interprètes et traducteurs en interposition aura du mal à évoluer ensemble. Après soixante ans d’État, on marque toujours le pas sur la clivante question linguistique’’. ( Ould Sneiba Ely. Mauritanie : vous avez dit vivre ensemble ?).


En Mauritanie, tout celui qui ne prêche pas la confusion linguistique comme le veulent les militants de la négritude est ipso facto taxé de chauvinisme. Aussi, tout mauritanien patriote sincère qui reconnaît à la langue arabe sa place et son rôle naturel de langue de l’État mauritanien, de l’unité de sa nation multiethnique et refuse l’exclusivité de la langue française est automatiquement accusé d’être un indécrottable chauvin.
Bof ! Voici une définition basanée du chauvinisme donnée par un chauvin parmi les chauvins :
‘’Le chauvin, c’est qui ?
Le chauvin se dit de tout Malien mûr qui refuse de parler le bambara parce que les Bambaras ne parlent pas sa langue maternelle à lui, et voudrait imposer une langue-arbitre étrangère.
Le chauvin est aussi tout Sénégalais mûr qui rejette le wolof pour les mêmes raisons. Le chauvin est également tout Mauritanien mûr qui se comporte de la même façon au mépris de la constitution de son pays, de son Histoire et de la réalité ambiante. Contrairement aux Bambaras et aux Wolofs, presque tous les Mauritaniens vont à l’école coranique en bas âge pour apprendre l’arabe et continuent avec dans un système éducatif officiellement franco-arabe.
Même si l’école n’était pas ainsi, celui qui vit ou séjourne longuement en Chine, finit toujours par parler le mandarin sans aller à l’école, parce que l’immersion est une école.
Comment ne pas réussir son apprentissage linguistique quand l’ambiance s’y prête ? La rue, le souk, la presse, la radio, la télévision, tout invite à apprendre la langue ambiante pour comprendre, communiquer et interagir avec la majorité de la population.
Une Nation qui évolue avec un corps d’interprètes et traducteurs en interposition aura du mal à évoluer ensemble. Après soixante ans d’État, on marque toujours le pas sur la clivante question linguistique’’. ( Ould Sneiba Ely. Mauritanie : vous avez dit vivre ensemble ?).

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