Covid-19 et injustices meublent le quotidien des camps de Tindouf

La direction du Polisario ne semble pas être concernée par les incertitudes qui pèsent sur le monde. Les milliers de morts de la pandémie du Covid-19 n’ont, paraît-il, aucun effet sur les bourreaux du Polisario qui continuent, comme si de rien n’était, à torturer leurs victimes avant de leur organiser des simulacres de procès pour justifier ce qu’ils leur font subir dans les bagnes de Dhaibya ou Rachid.
Ainsi, les milices du Polisario avaient-elles, en août dernier, kidnappé cinq jeunes gens originaires de Boujdour près du mur de sécurité qui effectuaient des prospections

dans cette  zone réputée pour ses réserves d’or à ciel ouvert. Malheureusement pour eux, une patrouille les a interceptés et conduits manu militari vers la tristement célèbre prison de Dhaibya où ils furent incarcérés. Quelques jours plus tard, deux d’entre eux furent relâchés sans aucun procès.
Les trois autres, bien qu’ils n’aient rien à voir avec l’armée et après huit mois de torture et de mauvais traitements, devaient, selon nos sources, être entendus, samedi 4 avril, par un prétendu juge, malgré la situation de confinement qui prévaut à travers le monde, avant d’être déférés devant une non moins prétendue Cour militaire, le 15 avril.
L’Association sahraouie pour la défense des droits de l’Homme a dénoncé cette décision inique de faire juger des civils par un prétendu tribunal militaire, soulignant qu’elle constitue une grave violation des droits de l’Homme. Elle a aussi demandé l’intervention des organisations internationales des droits de l’Homme pour garantir les droits des victimes lors de ce procès qu’elle a qualifié de simulacre. 
Ahmadou El-Katab

libe.ma

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