L’attitude inamicale de l’Espagne sur l’affaire du polisarien Brahim Ghali continue de susciter l’indignation internationale.

L’attitude inamicale de l’Espagne sur l’affaire du polisarien Brahim Ghali continue de susciter l’indignation internationale.

Pas plus tard que le 1er mai 2021, l’Eurodéputé tchèque Tomas Zdechovsky s’est indigné suite à l’accueil en Espagne par les autorités de ce pays du chef du polisario Brahim « Benbatouche » Ghali, un accueil qui détonne par rapport aux valeurs et principes de l’Europe, a indiqué l’élu européen dans un tweet.

Pour Tomas Zdechovsky, le séjour en Espagne du chef polisarien, sous une fausse identité algérienne et des papiers falsifiés fournis par les plus hautes autorités algériennes, continue de susciter de vives réactions de réprobation et de condamnation à travers le monde.

Aussi, la question légitime que l’Eurodéputé Tomas Zdechovsky se pose est de savoir comment l’Espagne a t-elle pu laisser entrer sur son territoire le dénommé Brahim Ghali, accusé devant la justice espagnole d’avoir commis des viols et des meurtres ? Pour Zdecovsky, cette décision espagnole est contraire aux Droits Humains et au Droit International.

Pour rappel, des militants sahraouis des Droits de l’Homme avaient déposé plainte devant la justice espagnole contre le chef du polisario pour crimes contre l’humanité, génocide, tortures, disparitions forcées et viol. Un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre par les autorités espagnoles en 2008. En 2013, il avait été inculpé par la justice espagnole.

De ce fait, la position du Gouvernement espagnol viole non seulement ses propres lois, mais aussi le Droit International, en permettant à l’auteur de tels crimes de fouler son sol en toute impunité.

Il est également du devoir pour l’Union Européenne et pour toutes les organisations humanitaires d’exhorter l’Etat espagnol à mettre en œuvre la loi contre les auteurs de crimes contre l’Humanité afin qu’il n’y ait pas de précédent pour échapper à la justice pour des calculs politiques et politiciens.

En accueillant Brahim Ghali sur son sol, l’Etat espagnol s’est mis dans une impasse juridique, éthique et humanitaire, car soit il prouve qu’il est un Etat d’institutions et de la primauté du Droit, ou bien il entretient cette thèse à des fins de consommation médiatique.

Le Royaume du Maroc attend toujours une réponse satisfaisante et convaincante de la part du Gouvernement espagnol au sujet de sa décision d’avoir accueilli un individu poursuivi par la justice espagnole pour les crimes odieux qu’il a commis.

Brahim Ghali a toléré et pratiqué l’esclavage, la torture, les crimes de guerre, l’exploitation des enfants (enfants soldats) et le génocide, et cela l’Espagne le sait, bien avant tout le monde. C’est pourquoi, la presse mondiale et des femmes et hommes de par le monde, animés par un esprit de justice, accusent ouvertement le pays ibérique d’aider un criminel à se soustraire à la justice et de cautionner ses actes immondes.

Farid Mnebhi.

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