Le Maroc n’a ni souveraineté ni pouvoir administratif sur le Sahara

Le Maroc n’a ni souveraineté ni pouvoir administratif sur le Sahara occidental affirme la Cour suprême de la Nouvelle-Zélande.

La Cour suprême de la Nouvelle-Zélande a affirmé dans une décision rendue rendu publique lundi, que le Maroc n’avait ni souveraineté ni pouvoir administratif sur le territoire occupé du Sahara occidental.

Dans un jugement concernant une affaire portée par Kamel Mohamed & Barton contre le Fonds de pension de retraite néo-zélandais concernant la demande de contrôle judiciaire des investissements du Fonds au Sahara occidental, la Cour a estimé que « l’importation de phosphate du Sahara occidental présentait un risque de réputation pour la Nouvelle-Zélande ».

Commentant cette position, le représentant du Front Polisario en Australie et en Nouvelle-Zélande, M. Kamal Fadel, a déclaré: « Étant donné que la Haute Cour a reconnu que l’importation en cours de phosphate du Sahara occidental en Nouvelle-Zélande pose un risque de réputation pour les intérêts plus larges de la Nouvelle-Zélande, nous exhortons les entreprises d’engrais néo-zélandaises et toutes les parties impliquées dans le pillage du phosphate du Sahara occidental à cesser leurs activités commerciales » au Sahara occidetal.

Il a en outre appelé « les investisseurs du gouvernement néo-zélandais, les entreprises d’engrais et les agriculteurs à reconnaître les problèmes éthiques liés à l’extraction des ressources du territoire occupé du Sahara occidental, à adopter sans délai des sources alternatives et à mettre fin à toute activité qui soutient l’occupation illégale du Maroc. « 

Après avoir examiné le statut juridique du Sahara occidental, la HauteCour néozelandaise a   établi que le Maroc n’a ni souveraineté ni pouvoir administratif du Sahara occidental, réaffirmant que le territoire,  a droit à l’exercice du droit à l’autodétermination et à la décolonisation.

« Le peuple sahraoui continuera d’user tous les moyens légitimes en sa disposition pour protéger ses ressources naturelles », afin de traduire en justice devant les tribunaux internationaux toutes les entreprises et institutions des pays impliquées dans l’exploitation illégale des ressources sahraouies. (SPS)

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