Les agissements du polisario à Guergarate, des provocations condamnables (expert international)

Genève- Les agissements du polisario dans la zone tampon de Guergarate sont absolument à condamner car ils vont contre toute optique de développement et de recherche de stabilité, a souligné l’expert en affaires internationales, Matteo Jacques Dominici.

“Aujourd’hui nous assistons à des actions pour le moins provocatrices du polisario qui se sont manifestées sur le terrain par la destruction et le blocage de la route reliant le Maroc à la Mauritanie (…) et qui cherchent à recréer un conflit armé qui n’aurait aucun sens d’être”, a affirmé à la MAP, cet expert qui a dirigé plusieurs projets liés aux questions de développement durable auprès de l’ONU, en Afrique et au Moyen-Orient.

Au moment où la communauté internationale salue et félicite l’engagement et les efforts du Maroc pour le développement et la stabilité au niveau régional et continental, le polisario et l’Algérie se livrent, eux, à des actions de provocation qui risquent de compliquer les relations et les actions internationales pour le maintien de la paix dans la région, a-t-il poursuivi.

Il a indiqué, dans ce sens, que le Maroc s’est forgé un rôle majeur et reconnu au niveau international à travers des actions sérieuses et efficaces pour la promotion de la paix et la stabilité telles que les rencontres organisées à Skhirat et Bouznika pour le règlement du conflit en Libye, ou celles visant à renforcer la coopération sud sud et la solidarité à l’échelle continentale.

Au niveau de la région du Sahara, le Maroc mène, à la faveur du nouveau modèle de développement des Provinces du sud du Royaume, lancé par SM le Roi Mohammed VI à l’occasion du 40ème anniversaire de la Marche Verte, une politique d’investissements et d’actions socio-économiques sans précédent, voués à créer un développement porteur de paix, de bien-être et de stabilité pour toutes les Provinces du Sud jusqu’à la Mauritanie, a-t-il relevé.

Pour M. Dominici, l’initiative d’autonomie présentée en 2007 par le Maroc offre un cadre crédible pour le règlement de ce différend régional. Elle s’inscrit dans le cadre de l’édification d’une société démocratique et moderne, fondée sur l’Etat de droit, les libertés individuelles et collectives et le développement économique et social, a-t-il dit.

“Le Maroc a compris efficacement est avant tous les autres acteurs de la région le rôle majeur qu’il se devait de jouer dans une dynamique vouée au développement social et économique indispensable à la stabilité des provinces du Sud. À travers cette initiative, le Royaume se fait garant d’un avenir meilleur pour les populations de la région en mettant fin à la séparation en faveur de la réconciliation”, a-t-il enchainé.

Par cette initiative, a fait remarquer M. Dominici, le Royaume “garantit à tous les Sahraouis à l’extérieur comme à l’intérieur, toute leur place et tout leur rôle, sans discrimination ni exclusive, dans les instances et institutions de la région et en phase avec les principes de la Régionalisation Avancée”.

Ces politiques majeures étroitement liées aux nombreux projets d’investissement dans la région, notamment dans l’économie bleue, les infrastructures, les énergies et l’agriculture, visent à faire des Provinces du Sud un nouvel acteur économique international dans le respect des Objectifs de Développement Durable 2030 et dans une continuité des relations exemplaires Nord-Sud Sud-Sud, a-t-il dit.

Aux yeux de cet expert, “l’initiative est concrète, moderne, crédible et démocrate et elle met en avant le développement comme seul et unique vecteur de cohésion et de croissance socio-économique des populations locales, dans le respect des droits humains et des principes et procédures démocratiques d’un point de vue législatif, exécutif et judiciaire”.

“Par cette initiative et ses actions concrètes sur le terrain, le Maroc reste jusqu’à présent le seul acteur engagé pour une résolution pacifique, démocratique, structurée et porteuse d’espoir qui a été saluée positivement par de nombreux acteurs internationaux dont le Conseil de Sécurité des Nations Unies et son Secrétaire général, Antonio Guterres, et qui a contribué de manière concrète à l’ouverture de seize Consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla en guise de confiance de la part de nombreux pays africains et arabes envers la vision éclairée de Sa Majesté le Roi”, a-t-il ajouté.

mapexpress

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