Mauritanie : la Snim peut-elle s’éviter un sort « à la Sonatrach » ?

RÉSERVÉ AUX ABONNÉS – 08 janvier 2021 à 17h05 – Par Alain Faujas Mis à jour le 08 janvier 2021 à 17h09

Mauvaise gestion, affaires de malversations et de détournement… Si le fleuron industriel du pays, porté par le cours mondial du minerai de fer, affiche d’ambitieux objectifs, le scepticisme est de mise chez les observateurs quant à la réussite de son plan de développement stratégique.

La Snim ambitionne de doubler sa production de minerai de fer à 24 millions de tonnes.
La Snim ambitionne de doubler sa production de minerai de fer à 24 millions de tonnes.

Dans ses vœux au personnel de la Société nationale industrielle et minière (Snim), propriété à 78,35 % de l’État mauritanien et spécialisée dans l’exploitation des mines de fer de la région de Zouerate, son administrateur directeur général Moctar Ould Diaye a souligné que « la société avait réalisé en 2020 un niveau de production encourageant malgré les effets négatifs de la pandémie du coronavirus ». Il a précisé que « la société a vendu 12,5 millions de tonnes. Ces ventes représentent une augmentation importante par rapport à celles de 2019 ».

Cet optimisme est une bonne nouvelle pour le pays, car la Snim est le premier employeur de Mauritanie (6 000 salariés) après la fonction publique. Ses exportations principalement vers la Chine, le Japon et l’Allemagne représentent en moyenne 15 % du produit intérieur brut, 37% des recettes d’exportation et fournissent 30 % des recettes de l’État.

Source: jeuneafrique

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