Nouveau plaidoyer de Kane Ousmane au sujet du moratoire sur la dette.

Pour le ministre mauritanien des affaires économiques et des secteurs productifs, Kane Ousmane, la prolongation de 6 mois du moratoire sur la dette des pays pauvres demeure « insuffisante » pour faire face aux effets économiques et sociaux de la pandémie de la covid19.


Pour rappel, en novembre 2020, les 20 pays les plus riches du monde avaient prolongé de 6 mois, jusqu’au 30 juin 2021, le moratoire sur la dette des pays les plus pauvres durement affectés par la pandémie de covid19.
Mardi 19 janvier 2021, lors d’une conférence virtuelle sur les 3 ans d’existence de l’Alliance Sahel, qui fédère les énergies et les moyens pour apporter des réponses concrètes aux défis auxquels font face les populations des pays pays du #g5sahel (Mauritanie, Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad), Kane Ousmane a évoqué l’urgence d' »un traitement durable de ce fardeau » que constitue la dette.
A plusieurs reprises, le président mauritanien Ghazouani est monté au créneau pour demander l’annulation de la dette des pays du #g5sahel, devenue difficile à supporter en raison de la pandémie de la covid19 et de ses répercussions économiques.
Fin décembre 2020, la Mauritanie a retenu le consortium Franklin/Finexem pour la conseiller et l’appuyer dans la renégociation de sa dette extérieure.
Selon la Banque mondiale, la dette des 73 pays les plus pauvres dont la Mauritanie a augmenté de 9,5% en 2019 atteignant un record de 744 milliards de dollars (environ 632 milliards d’euros), illustrant « un besoin urgent de collaboration entre créanciers et emprunteurs pour éviter un risque croissant de crise de la dette souveraine » dans plusieurs pays.
La dette envers les créanciers gouvernementaux, dont la plupart sont des états du #g20, a atteint 178 milliards de dollars (151 milliards d’euros) en 2019, ajoute la Banque mondiale.

Babacar Baye Ndiaye

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