Trump remet le Sahara occidental à l’ordre du jour international


L’annonce de Donald Trump de faire des États-Unis le premier pays occidental à reconnaître la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental place un conflit de plusieurs décennies à l’ONU à l’ordre du jour international. Elle intervient également à un moment de regain de tension dans la région, avec l’intervention du Maroc dans la zone démilitarisée de Guerguerat, à la frontière avec la Mauritanie.

Le Front Polisario, le mouvement indépendantiste sahraoui, a sévèrement condamné ce mouvement unilatéral sans précédent, qui représente une impulsion extraordinaire pour le Maroc dans ce qu’il considère comme sa «cause nationale».

Mohamed Salem Ould Salek, ministre des Affaires étrangères de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée en 1976 par le mouvement indépendantiste du Polisario a affirmé à l’AFP que « Les combats se poursuivront jusqu’au retrait total des troupes marocaines d’occupation ».

De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fait savoir que sa position était « inchangée » sur le Sahara occidental et que « la solution à cette question peut toujours être trouvée sur la base des résolutions du Conseil de sécurité ».

La question du statut du Sahara occidental, toujours considéré comme un « territoire non autonome » par l’ONU en l’absence d’un règlement définitif, oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis.

Le Polisario réclame un référendum d’autodétermination, prévu par l’ONU, tandis que le Maroc, qui contrôle plus des deux tiers de ce vaste territoire désertique, propose un plan d’autonomie sous sa souveraineté.

Les négociations menées par l’ONU et impliquant le Maroc et le Polisario avec l’Algérie et la Mauritanie sont suspendues depuis des mois.

Avec Agences

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